La dissuasion nucléaire française

Modifié par Mirnabousser

L'émergence des théories de la « dissuasion nucléaire » date de la fin des années 1940 et de ce qui s'est appelé la « guerre froide ». Dans leur principe général, elles se résument à l'idée que la menace d'armes de destruction massive rend une entreprise militaire d'envergure plus coûteuse que bénéfique, puisque les moyens de destruction en retour de l'ennemi désigné sont susceptibles de conduire à des dégâts inacceptables.

Disposant de l'arme nucléaire depuis 1960, la France a été en mesure de déployer une dissuasion permanente à partir de 1964. Puissance « moyenne » – au regard de pays-continents comme les États-Unis d'Amérique ou l'ex-Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) –, la France a conçu une stratégie la dissuasion nucléaire dite « du faible au fort », réputée pouvoir infliger d'emblée des dégâts inacceptables à ses ennemis. Elle a cependant une vocation exclusivement défensive, n'ayant d'autre destination que de protéger les intérêts vitaux de la nation.

À la suite du démantèlement du site du plateau d'Albion en 1991, qui hébergeait des missiles à longue portée, la dissuasion nucléaire française comporte aujourd'hui deux composantes : l'une aéroportée – avions porteurs de missiles et logistique (notamment pour leur ravitaillement) – et l'autre océanique – sous-marins nucléaires dotés de missiles nucléaires.

Seul le président de la République est habilité à engager les forces nucléaires françaises.

Pour aller plus loin

https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/297687-les-composantes-de-la-dissuasion-nucleaire-francaise

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
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